17 mai 2009

63. Conserver la rose au bois

le monstre
dans le garde-robe
l'album de famille


*


Cet énervement de tout le corps, comme si les genoux, la rate et les épaules voulaient participer eux aussi, à cette entreprise à laquelle se livrent mes doigts gelés, une écriture frénétique, qui ne peut se faire que dans la sudation excessive, la transe la plus terrifiante, pour finalement reprendre ses esprits en un battement de cil, aussi fulgurant qu'une crise de tachycardie, et se demander d'où tout cela a bien pu surgir, de cette façon violente et insensée. Être soi dans l'absence.


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Mon père aussi ma mère n'avaient que moi d'enfant (bis)
Conserver ce qu'il y avait de bon dans la destinée, la rose au bois, seulement le rythme, et aller de l'avant, toujours aller de l'avant, dans un boucan du diable, parfois en frappant du talon...

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