6 septembre 2009

167. Vacarme

paix de plaines vides
je faim de toi
plaie de toi
avalée par ton vacarme


*


Des vents d'une force comme celle-ci, charriant une franche odeur de vide, et toutes ces rafales, qui s'engouffrent encore et toujours dans ce fichu trou noir au ventre, Marge, petite Marge, dans les violentes bourrasques, criant vers vous, des cheveux virevoltant dans la bouche, vous expliquant, qu'elle aimerait tellement, oui, que ce qui lui manque, en cette journée, ce sont des bœufs à écorner...


*


jamais nue comme mon vers
car mon vers jamais nu

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