Certains disent qu'ils habitent un désert, qu'ils en ont hérité... Que d'y cheminer est fatiguant, éreintant... que ce lieu est trop vaste et violent... âpre et hostile... que personne n'arrive à s'y rejoindre, à s'y comprendre... avec tout ce sable dans la bouche, s'immisçant par tous les orifices, concassant toute pensée... qu'on y devient con... qu'on ne peut qu'y choir... qu'on ne s'y retrouve tout simplement pas... qu'on n'en fera jamais le tour du propriétaire... Et bien, Marge a compris, elle délègue... Ce matin, elle a engagé un arpenteur...
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Idées de romans:
Rimbaud aurait écrit un blog
Peser ses mots avec la balance du bouffon
Quand les trois Parques boivent sur la job
L'elfe qui tournait la fleur dans la plaie
Home is where the laugh is
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«La plume est plus puissante que le fusil», affirme ce poète,
la main tremblante, une plume sur la tempe...
Dans le désert, on marche sur des buldings en puissance, milliers d'étages de verre pulvérisé : poudre où on pourrait nager au milieu de villes transformées en sol : idée de roman — Rimbaud chercher la formule pour changer le sable en or.
RépondreSupprimerLe poète n'a aucune raison de s'inquiéter... surtout si sa plume ne semble pas chargée.
RépondreSupprimerÉvidemment, plusieurs écrivains ont l'habitude d'écrire en rafales à ce qu'on dit...
L'ami Frank.
Arnaud - j'aime vos images, merci pour le partage.
RépondreSupprimerFrank - il n'y a pas à s'inquiéter, la plume n'était pas chargée...