Les patients de l'institut ont travaillé fort, malgré les mains liées dans leur camisole, les fous rires, les délires passagers entrecoupés de paresse neuroleptique... La fête atteint son paroxysme dans le pavillon des aliénés lorsque le maître dirige enfin sa divine aspiration et éteint seulement 807 des milliers de chandelles plantées sur son gâteau... Il n'aura plus le souffle de faire sa journée, la fête est jeune et le gâteau est encore vaste...
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vite un sucre
pour tous ces patients de l'institut
comme ces phrases de Chevillard
sur leurs pattes arrières
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« Écrire, — résoudre une nébuleuse interne. J'arrête dès maintenant. De toute façon, Éric Chevillard viendra et l'écrira. Amusez-vous. Crab trouvera la formule, puis ce sera fini, son livre mettra un terme à l'entreprise. »
Paul Valéry, Cahiers, Pléiade, tome 2, p. 1021.
ah oui, c'est vrai... Valéry
RépondreSupprimerLa première partie de cette entrée ma fait vaguement penser au déroulement de la pause du matin dans les bureaux gouvernementaux...
RépondreSupprimerL'ami Frank.
on doit bien s'y amuser alors...
RépondreSupprimerAyant failli mourir dans une 806, ce message me parle familièrement. Juste un point... mais c'est un sucre qui va au gâteau.
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