22 avril 2010

350. Les habits

Marge s'empêtre et se borde dans des costumes de clowns, sa chambre en est pleine, tapisse les murs, il en y a sur le lit, sur le plancher, un tas sur la chaise, pliés sur la commode, les tiroirs entrouverts, laissent voir les habits, aux couleurs criantes et rampantes... Et Marge s'endort apeurée...


*


le corps crayon de plomb
écrit avec ses pieds
efface avec sa tête


*


— Il lui a ouvert la porte et elle l'a prise...
— ...
— Dorénavant sa maison n'a plus de porte...
— ...

2 commentaires:

  1. Cela donne un nouveau sens à l'expression "prendre la porte", n'est-ce-pas?

    Et dire que l'on m'a souvent dit dans mon jeune âge que certaines décisions "pouvaient m'ouvrir des portes".

    Il y vraiment de quoi "s'emporter".

    L'ami Frank.

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  2. Pauvre Marge... y de quoi se méfier de ces costumes factices que l'on accumule sur nos multiples meubles tampons... Vaut mieux faire le ménage de temps en temps!

    Dominique

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