Marge aime sa grotte. Des outils pleins la ceinture, elle peut écrire de gros mots sur les murs... comme Vénus, chute ou flibustier... Les dessins incongrus abondent, gravés dans la chair grise et humide qui tapisse la demeure, des formes anthropomorphes, anthropophages, qui se touchent, s'engouffrent, les unes les autres, pour créer cette chaîne étrange de verbes inconnus, trop difficiles à prononcer... Malgré le plaisir évident procuré par ses gribouillis, la satisfaction de se mettre à la tâche et d'accomplir quelque chose de ses mains, elle n'arrive pas à décider si l'omniprésence de Princesse Apocalypse, tantôt dans ce coin-ci, tantôt dans ce coin-là, est une nuisance ou pas dans cette entreprise... Jo was here...
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Il a fallu chasser le silence, pour enfin rendre aux grottes leurs peuples de faunes, de satyres et de nymphes, leurs rêveries, comme disait Princesse Apocalypse.
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