Et quand on visitera enfin le vivoir, la pièce à soi où il fait bon viver, on arrivera à voir les variantes des murs, couleurs violentes, on versera des larmes involontaires, là où le rouge c'est la vie en overdrive, et votre autre, à ce moment-là, votre voisin, il vous prendra la main, la serrera fort, vous prendra le bras, le broiera, vous agrippera le corps pour vous lancer, et vous dériverez dans tous les sens dessus dessous du vivoir, le verbe dans les mains, vivé, enclavé, lové, dans le devoir de vivre, la peur de décevoir, vous penserez alors avoir les moyens de votre pouvoir, mais vous ne pouvez prévoir le vivoir, non, chaque pièce en son temps, et c'est tant mieux, non, faut pas, le savoir c'est vivoir, le savoir c'est loin, c'est horizon, faut y arriver pour voir, mais pas avant, non, pas avant...